Colonie Cavour 14 aout 1875
Mon cher Monsieur Boujon, (maire de Féternes semble-t-il)
Je viens de recevoir votre agréable lettre, à laquelle je m’empresse de répondre.
Vous savez que mes droits se montent à la somme de 900 francs, et que je prétends à ma part provenant du frère Antoine et que si mon frère Joseph veut me faire compter la somme de 600
rendus ici on a (… …) Libre tout frais et s’il n’accepte point que l’on fasse partage au tirage au sort pour les lots et que l’on fasse enchères de ma part a une année de terme. Si ceci monsieur le maire vous cause trop d’embarras, veuillez porter votre procuration à un autre.
Si je n’ai point répondu aux lettres antérieures c’est parce que je n’étais
pas bien au courant de mes affaires et aujourd’hui fixé que par les temps passés, je vais vous envoyer ma résolution à ce sujet et vous remercie infiniment du service que vous voulez bien me
rendre.
J’ai l’honneur de vous saluer et suis votre tout dévoué
François Dutruel
